Plusieurs mythes entourent l’écoresponsabilité en entreprise. C’est tout à fait normal! Le changement fait souvent peur surtout quand il semble compliqué à mettre en place. Mais le développement durable est aujourd’hui un incontournable qui peut apporter beaucoup de bénéfices dans vos affaires. Pour vous aider dans votre réflexion environnementale, ID Gatineau a répertorié les croyances les plus populaires sur l’élaboration d’un plan de développement durable en entreprise.
1. Le développement durable diminue la compétitivité des entreprises
FAUX : Le mythe du coût est celui que l’on entend le plus souvent. Toutefois, le coût pour devenir une entreprise écoresponsable est nul parce que l’investissement, parfois minime, nécessaire pour mettre en place un système de développement durable dans une entreprise est bénéfique dès la première année.
L’immobilité sur un tel enjeu peut être un frein réel à votre compétitivité d’aujourd’hui et de demain. D’autant plus que, parfois, en changeant quelques façons de faire, une entreprise fera d’importantes économies en quelques mois seulement. Toutefois, pour des changements plus importants, lorsqu’il y a des investissements technologiques par exemple, le calcul et les économies se retrouvent à moyen et à long terme.
2. Ça prend du temps et des ressources
FAUX : Investiguer demande peu de temps. Avec une courte recherche Internet, on peut trouver une panoplie d’informations pour guider notre démarche. Parfois, changer quelques comportements suffit.
Il existe aussi plusieurs programmes pour appuyer les entreprises dans leur parcours de développement durable, tels que :
- Compétivert, une initiative d’Investissement Québec
- Moins c’est plus, un projet conjoint de La Ruche et Recyc-Québec
- Fonds Écoleader, parrainé par des joueurs importants du développement durable au Québec
- Evol, guide pratique pour implanter un plan de développement durable
3. Les entreprises doivent être certifiées
FAUX : Les certifications demandent, certes, un peu plus d’engagements. Elles permettent de développer un plan plus complet et donc de faire encore plus d’économies. Elles sont d’une aide précieuse, mais aucunement obligatoire.
Une entreprise peut très bien modifier ses opérations, améliorer ses processus et implanter un plan de développement durable pour augmenter son écoresponsabilité sans détenir une certification. Chaque action compte.
4. Le développement durable doit venir des technologies vertes
FAUX : Plusieurs croient que c’est avec ce qu’on appelle la « clean Tech » que les entreprises réussiront à devenir écoresponsables. C’est en partie vrai. Par contre, c’est faux de dire que les entreprises pourront atteindre ces objectifs seulement grâce à l’innovation technologique.
5. Le développement durable c’est une mode
FAUX : Plusieurs croient que le développement durable est une mode parce que le terme a grandement été utilisé dans les stratégies de communication et marketing. Certaines entreprises le voient en partie comme un positionnement commercial pour plaire aux consommateurs qui ont des préoccupations environnementales. Mais, les entreprises devront véritablement s’adapter. Les gouvernements, de même que de plus en plus de consommateurs, l’exigeront dans un futur proche, et les entreprises qui utiliseront le développement durable seulement pour leur image seront démasquées et devront refaire le travail.
6. Rien n’oblige les entreprises à avoir un plan de développement durable
VRAI : Il existe maintenant des normes de santé dans presque toutes les industries, donc il y a certaines lois à respecter. Mais à bien y penser, lorsqu’une entreprise établit un plan de développement durable, si elle décide de faire mieux que ce que le règlement exige, cela veut dire que, lorsque la norme deviendra plus sévère, elle sera déjà prête et en avance sur ses concurrents.
7. Une entreprise a un plan de développement durable si elle composte et recycle
FAUX : Un plan de développement durable a un impact sur toutes les opérations d’une entreprise. La définition du développement durable est large et englobe plusieurs niveaux opérationnels : l’environnement et les ressources utilisées, le transport, la santé financière, les ressources humaines et le bien-être des employés. Le compostage et le recyclage sont un bon début, mais les entreprises doivent aller plus loin dans leur démarche.
8. La plupart des entreprises sont trop petites pour faire une différence
FAUX : Chaque action compte. Et la question à se poser est : si tout le monde pense comme ça, qu’est-ce qu’on va faire?
Pour obtenir plus d’information et d’outils sur le développement durable en entreprise, vous pouvez lire l’article Le développement durable en entreprise : Efficacité et rentabilité.
Quelques programmes et outils disponibles
- Compétivert, une initiative d’Investissement Québec
- Moins c’est plus, un projet conjoint de La Ruche et Recyc-Québec
- Fonds Écoleader, parrainé par des joueurs importants du développement durable au Québec
- Evol, guide pratique pour implanter un plan de développement durable
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