« Sans l’accompagnement de l’équipe d’ID Gatineau, mon entreprise ne connaîtrait pas une telle croissance, lance Claude Poirier, propriétaire d’ALDG, située à Gatineau. Mon conseiller est un véritable partenaire d’affaires qui me guide et, surtout, me force à sortir de ma zone de confort et à me surpasser ! »
Vision et gestion au cœur de son profil entrepreneurial
C’est en 2015 que l’entrepreneur de l’Outaouais, formé en comptabilité, a pris les rênes d’ALDG, laquelle se spécialise dans la fabrication, la vente et l’installation de produits d’aluminium de haute qualité comme des rampes, des planchers, des colonnes, des structures, des escaliers et des panneaux intimés qui répondent aux plus hautes normes de l’industrie. Ceux-ci sont vendus au Québec, en Ontario et le seront bientôt aux États-Unis, question de conclure le processus de certification.
« Claude est un gars de chiffres, certes, mais il est avant tout un visionnaire », souligne François Dahlem, conseiller stratégique en développement d’entreprises chez ID Gatineau. Depuis près d’une décennie, nous le soutenons dans la réalisation de sa vision en restant constamment à l’affût des besoins spécifiques de son entreprise. »
L’entrepreneuriat dans son ADN
Dès sa tendre enfance, Claude Poirier a la bosse des affaires. Âgé de huit ans, il fait fureur en vendant devant l’église, le dimanche, des pommes de tire, concoctées avec amour par sa mère. La semaine, les clients viendront même cogner à la porte de la maison familiale pour en redemander! Des années plus tard, il mettra sur pied une entreprise de terrassement pour payer ses études universitaires en comptabilité. Une fois le baccalauréat terminé, il choisira plutôt de se consacrer entièrement à son entreprise, qu’il vendra en 2012. Il prendra alors une année sabbatique et sillonnera en véhicule motorisé les routes du pays et des États-Unis.
« J’étais épuisé mentalement, se souvient-il. Il faut être un peu fou pour être en affaires. Ça occupe toutes nos pensées, jour et nuit. J’avais besoin de réfléchir à mon avenir, à ce que je voulais faire maintenant. »
Claude et ADLG : Un choix naturel
Féru de politique, il fera le saut dans l’arène en 2013, notamment à titre d’attaché pour ensuite tenter sa chance comme candidat aux élections provinciales en 2014. Malgré sa passion pour la chose publique, il constate toutefois à quel point il est difficile de faire avancer rapidement les dossiers.
« Cette expérience a été extrêmement transformatrice, fait-il valoir. Avant, j’étais très timide et solitaire. Elle m’a forcé à sortir de ma coquille et a forgé l’entrepreneur que je suis devenu. »
Peu après, il sent de nouveau l’appel des affaires, mais désire cette fois-ci être au service des autres. Il commence à travailler chez ALDG, qui à l’époque comptait cinq employés et desservait uniquement le marché de l’Outaouais, et voit illico dans celle-ci un énorme potentiel de croissance. Porté par sa fibre entrepreneuriale, toujours bien vivante, il fait une offre d’achat aux propriétaires en 2015.
« À ma grande surprise, cette acquisition ne me stressait aucunement, se rappelle-t-il. L’entreprise était en excellente santé financière et je voyais toutes les possibilités de développement de marché, notamment en Ontario. »
ID Gatineau à ses côtés pour asseoir sa position stratégique
Dès les débuts de cette aventure, il fait appel à ID Gatineau (CLD Gatineau à l’époque), notamment pour obtenir une subvention pour l’achat d’équipement. Jusqu’à aujourd’hui, il a pu y recevoir une multitude de services pour assurer sa croissance qui viendra inévitablement avec son lot de difficultés, dont une restructuration profonde de l’organisation.
« L’année 2020 fut extrêmement difficile, affirme-t-il. Les étapes de la courbe du changement, on les a toutes vécues, et de façon intense. Un consultant, trouvé par ID Gatineau, nous a aidés à opérer cette restructuration essentielle pour qu’ALDG grandisse et soit à mon image. »
Des choix stratégiques, mais risqués, il a dû en faire plusieurs. Renouveler son équipe, acheter de nouveaux équipements, fabriquer ses produits ou, encore, diversifier ses sources de fournisseurs (maintenant sur quatre continents) sont autant d’actions qu’il a posées pour investir dans la durabilité de l’entreprise. Tout ça en encaissant parfois des baisses de profits.
« J’ai compris il y a longtemps que l’étalement urbain n’était pas viable, déclare-t-il. Sans oublier que les terrains vacants se font rares. Construire en hauteur est la solution. J’ai donc développé moi-même la collection de rampes SKY HIGH RISE pour des édifices de 35 étages. Obtenir la certification est un long processus qui a duré un an et exigé un investissement 100 000 $. »
Innover avec succès grâce à l’accompagnement ID Gatineau
ID Gatineau offre également un accès privilégié à un réseau d’experts et de partenaires clés. Claude Poirier a par exemple fait partie de la première cohorte du Programme G10, là où il a pu côtoyer des dragons et des entrepreneurs de renom, une occasion unique de brasser des idées. Récemment, il a été accompagné par son conseiller François Dahlem dans l’acquisition d’un logiciel ERP qui lui permettra de mieux planifier ses ressources, de réduire ses coûts de production et d’augmenter sa productivité.
« C’est un énorme projet, il faut six à douze mois pour mettre en place un tel logiciel, lance François. Il est capital de trouver le fournisseur qui saura définir adéquatement les besoins de l’entreprise, sans quoi c’est la catastrophe. »
« C’est le cerveau de l’entreprise », renchérit Claude. On connaît nos données en temps réel, comme l’inventaire ou le coût de revient, pour ne nommer que celles-là. On va augmenter notre production de 3,5 fois. Je suis emballé par ce nouveau projet. »
ID Gatineau, partenaire d’une croissance fulgurante
En près de 10 ans, ALDG a connu une croissance exponentielle, pour ne pas dire vertigineuse. Le marché de l’Ontario est en plein développement et ne cesse de s’accélérer alors que celui des États-Unis est à portée de main. Et à ses côtés pour affronter cette progression qui ne se fait pas sans tourments, France Hutchison, son épouse qui lui offre un soutien indéfectible.
« Depuis que j’ai acheté ALDG en 2015, notre chiffre d’affaires connaît une progression annuelle de 10 %, dit Claude Poirier. L’équipe réunit maintenant 40 employés qui, je le précise, sont des collègues. La gestion top down, c’est révolu. Ici, tout le monde peut me challenger. Comme le fait ID Gatineau et sans qui je ne peux imaginer l’avenir. »