En entrepreneuriat, les occasions d’apprentissage sont nombreuses. Il existe plusieurs cours ou formations afin de mieux gérer son entreprise : comptabilité, opérations, marketing, etc. Bien que ces aspects soient très importants, il ne faut pas négliger le travail sur soi-même. La combinaison du savoir-faire et du savoir-être est souvent gagnante et c’est là que le mentorat entre en jeu.
Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons demandé à une mentore et deux mentorées ce qu’elles aiment du mentorat et pourquoi c’est si bénéfique.
Être mentore
Le rôle de mentor est bénévole et demande environ 1 h à 1 h 30 par mois. Tous les mentors sont encadrés et reçoivent une formation afin de voir si cela est fait pour eux. Être mentore c’est être présent(e) pour son ou sa mentoré(e) à 100 % et l’aider au mieux de ses capacités.
Pour Lyne Bouchard, co-chefe de la cellule de mentorat de Gatineau, une des cellules les plus dynamiques du Québec, « le mentorat c’est le savoir-être entrepreneurial ». Les mentors ne donnent pas d’expertise d’entreprise, ils sont plutôt dans l’émotif et dans les préoccupations des enjeux transversaux.
Pour la plupart, les mentors et mentorés ne viennent pas du même secteur, mais vivent les mêmes enjeux de gestion que ce soit en imprimerie, dans le secteur des technologies ou encore en restauration, etc. Les mentorés, qui ont toutes sortes d’âges, ont la chance de discuter avec des gens d’expérience qui sont passés à travers du cycle d’entreprise.
« De mon expérience comme mentore, le mentorat c’est de l’entraide et une relation réciproque. Les discussions avec les mentoré(e)s permettent de faire un recul et de prendre le temps de réfléchir sur ses propres enjeux. De prendre un pas de recul pour penser à soi-même comme chef d’entreprise privée ou d’économie sociale. Cela permet de prendre du temps pour mieux développer ses habiletés de gestion dans le savoir-être et ça amène beaucoup de questions réflexives. Et ça va dans les deux sens. C’est un exercice très nourrissant de faire ça. C’est un don au suivant que l’on fait, mais qui aussi profitable comme mentor. » – Lyne Bouchard, co-chefe de la cellule de mentorat et présidente, Convergence, coopérative d’expertes-conseils
Être mentorée
« Au-delà des genres, je crois fermement que le transfert de connaissances apporté par le mentorat est indispensable pour grandir en tant qu’individu en nous permettant de mieux nous connaître dans un objectif de croissance personnelle et professionnelle. La relation mentor-mentorée est une connexion qui se fait dans un respect et une compréhension intrinsèque de la réalité de l’autre, quel que soit le niveau d’accomplissement des parties concernées. C’est de “l’or en barre” et toute personne souhaitant s’élever devrait considérer sérieusement cette avenue. » – Gabrielle Martin, Stratège créative & designer graphique Lux Agence Créative
« Être mentoré, me permet de discuter de mes idées, mes exploits, mes dilemmes et bâtir plus de confiance pour mes prises de décisions. Étant la seule femme responsable pour mon entreprise, cela est excitant et parfois angoissant. Au début de mes rencontres avec ma mentore, j’en étais à mes débuts en entrepreneuriat et maintenant je me considère comme étant dans le volet croissance, en innovation. Ma mentore sait me poser les bonnes questions pour me faire réfléchir et innover en tant qu’entrepreneure. Cela apporte un sentiment de sécurité d’être entouré par des gens en qui tu as confiance. » – Shana Brin, propriétaire Délices Glacés
Pour devenir mentor(e) ou être mentoré(e) ou pour plus d’information sur la cellule de mentorat, visitez le site web de la Chambre de commerce de Gatineau.
ID Gatineau est partenaire majeur de la cellule de mentorat de Gatineau. Pour explorer l’offre de services d’ID Gatineau et savoir comment nous pouvons vous aider, cliquez ici.