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Un bon projet d’entreprise n’a habituellement aucune difficulté à trouver du financement. Ceci implique généralement que l’entreprise ne se trouve pas dans un secteur d’activités compétitif, qu’elle offre quelque chose de nouveau et de novateur, qu’elle ne soit pas dépendante des cycles économiques et qu’elle soit créatrice de richesse (création d’emplois de qualité, exportations, R&D, etc.).

Que votre demande de financement soit faite auprès d’une institution financière, d’une organisation responsable des programmes gouvernementaux, d’anges financiers ou tout simplement auprès d’un membre de votre famille, le secret pour augmenter vos chances de succès se résume à un mot : PRÉPARATION.

Identifiez avec précision le montant nécessaire au financement de votre projet d’entreprise, la nature des dépenses ainsi que le marché visé. De plus, des confirmations de ventes ou des preuves de commandes démontreront votre sérieux auprès d’investisseurs et augmenteront vos chances d’obtenir du financement.

Il est également primordial de bien identifier le bon type de financement et de comprendre les critères et exigences de chaque partenaire qui vont dépendre du projet à financer, du stade de développement de l’entreprise, du secteur d’activité.

Dans cet article, nous allons vous présenter huit sources de financement pour votre entreprise.

Vous

Accepteriez-vous d’investir dans le projet d’entreprise de votre beau-frère si ce dernier ne s’engageait pas financièrement? Bref, accepteriez-vous de financer 100 % de son entreprise? La réponse est probablement non.

Peu importe la source de financement convoitée pour votre entreprise, vous devrez vous-même investir un certain montant d’argent (entre 5 % et 25 % du coût du projet) afin de démontrer le sérieux de votre démarche aux investisseurs potentiels. Il peut s’agir d’économies personnelles ou encore, d’un bien en garantie, comme votre maison par exemple.

Lorsque Nicolas Duvernois, PDG et fondateur de PUR vodka, chercha du financement pour démarrer son entreprise, il frappa un mur. Croyant en ses chances de succès, il décida de s’autofinancer en travaillant de nuit dans un hôpital, comme il l’explique dans cette entrevue.

L’entourage

La famille, les amis et les proches constituent souvent la première source de financement. Jeff Bezos fit par exemple appel à ses parents lorsqu’il fonda l’entreprise de commerce en ligne Amazon, comme l’explique Brad Stone dans son livre Amazon : La boutique à tout vendre.

Au début de 1995, les parents de Jeff Bezos investirent 100 000 $ dans Amazon. Exxon avait couvert la plupart des dépenses du couple lorsque Mike se trouvait en Norvège, en Colombie et au Venezuela ; ils avaient donc accumulé un magot considérable et se montraient disposés à en investir une partie dans le projet de leur fils aîné.

« Nous avons lu le business plan et, franchement, tout cela nous a un peu dépassés. Peu importe si cela sonne un peu vieillot, mais nous avons tout misé sur Jeff », raconte Mike Bezos.

Jeff Bezos les avait pourtant prévenus : Il y avait 70 % de chances que leur placement ne leur rapporte absolument rien. « Je préfère vous exposer les risques ouvertement, car si ça ne marche pas, je ne veux pas que cela m’empêche de venir fêter Thanksgiving à la maison », leur avait-il dit.[1]

Les institutions financières

Les institutions financières offrent des prêts aux entreprises dont le taux d’intérêt peut varier. Elles prennent des actifs en garanties, comme de l’équipement, un bâtiment ou des garanties personnelles.

Sachez que le Gouvernement du Canada et Investissement Québec peuvent aider les petites entreprises à obtenir des prêts auprès d’institutions financières en partageant les risques avec les prêteurs.

Les programmes gouvernementaux

Les programmes gouvernementaux ont un budget limité et sont soumis à des politiques d’investissement. Vous pouvez visiter les sites Web de Réseau Entreprises Canada et de Entreprises Québec pour connaître les différentes formes de subventions, de contributions et de garanties de prêt gouvernemental offerts par nos partenaires.

ID Gatineau

Notre organisation possède des fonds pour soutenir les entreprises qui souhaitent concrétiser un projet d’affaires en sol gatinois. L’équipe d’ID Gatineau, qui a une connaissance approfondie de l’offre de financement des autres partenaires, est là pour vous accompagner dans votre démarche de recherche de financement : identifier les meilleures sources de financement et vous mettre en lien avec le bon partenaire financier. Visitez la section financement de notre site Web pour obtenir de plus amples renseignements. Vous pouvez également communiquer avec nous en composant le 819 921-1477.

Le crédit-bail

Le crédit-bail est une technique contractuelle par laquelle une entreprise acquiert, à la suite d’une demande d’un client, la propriété d’un équipement en vue d’en faire la location. Au terme du contrat, le bénéficiaire peut soit acquérir l’équipement, restituer le bien ou renouveler son contrat de location.

Les anges financiers

Les anges financiers relèvent du financement privé. Un individu vous prête de l’argent en retour d’un rendement plus élevé que celui des institutions financières. Cet investisseur possède généralement une connaissance du marché.

Sachez qu’il existe des regroupements d’investisseurs, dont Anges Québec qui est à la recherche d’entreprises innovatrices, plus particulièrement dans les secteurs suivants : appareillage médical, détail et distribution, industriel et manufacturier, Internet, technologies de l’information et des communications, optique et électronique, services innovants et technologies propres. La moyenne des investissements est de 450 000 $ auxquelles participent un ou plusieurs anges.

Le capital de risque

Le capital de risque est un investissement institutionnel à fort taux d’intérêt, mais sans garantie. Le taux de rendement varie normalement entre 20 % et 30 %. Pour y accéder, votre entreprise doit se trouver dans un marché à fort potentiel et générer une croissance annuelle des ventes de plus de 20 %.

[1] Amazon : la boutique à tout vendre, Brad Stone, 2014, page 54


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